Le réveil en Nouvelle Zélande

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Dieu utilisa, d’une façon étonnante, un missionnaire chinois pour être le déclencheur du réveil en Nouvelle Zélande. Contraint par Dieu, M. Fullerton, un missionnaire chinois, quitta son cadre missionnaire dans lequel il se trouvait pour aller s’installer dans la province de Honan afin d’y construire une chapelle. 

Smith Wigglesworth, lui, était inconnu en Nouvelle Zélande, mais malgré tout il décida de s’y rendre par ses propres moyens.


La première année ne fut pas très glorieuse au niveau de ses résultats. En regardant le travail missionnaire accompli, il avait tout pour être découragé et remettre en question la volonté de Dieu pour sa vie. Son auditoire à l’époque était constitué de quatre chinois ayant un air très désintéressé ; de plus, il n'y avait eu aucune réelle conversion.

Un soir de réunion habituel, Fullerton sortit désespéré de la salle, et c’est en larmes qu’il se mit à prier : « Mon Seigneur, cela fait deux ans que je travaille, et je n’ai pas vu une seule âme sauvée ! ». De retour à la chapelle, il vit un homme inconnu qui était entré à l’intérieur. À la fin de la réunion, l’homme vint vers le missionnaire pour lui dire : « C’est merveilleux ce que vous avez dit ! Je n’ai jamais entendu quelque chose comme ça avant. »

Le dimanche suivant, cet homme, appartenant à une tribu, emmena dix autres personnes de son village avec lui. Ils étaient tous assis et écoutaient avec beaucoup d’attention. La joie fut encore plus grande lorsque le dimanche suivant quarante personnes se rajoutèrent au groupe. Un effet boule de neige s’enclencha, et c’est en peu de temps qu’ils passèrent de quarante à mille, tous de la même tribu, pour le Seigneur.

Lors d’une réunion de prière, le Saint-Esprit montra à Fullerton que Dieu était sur le point de répandre une grande vague de Son Esprit sur la Nouvelle Zélande. Durant son congé, il retourna au Danemark dans son pays natal, et rencontra l’évangéliste Smith Wigglesworth qui revenait de campagnes triomphantes dans d’autres parties du monde. Il partagea ce que Dieu lui avait révélé à propos de la Nouvelle Zélande et demanda à Smith Wigglesworth de bien vouloir prier à ce sujet. Smith Wigglesworth prit ce sujet de prière très à cœur, et eut la conviction que Dieu souhaitait qu’il aille visiter ce pays.

S. Wigglesworth était inconnu en Nouvelle Zélande, mais malgré tout il décida de s’y rendre par ses propres moyens, ne sachant pas si quelqu’un allait répondre à un étranger dans une terre inconnue. Il n’avait aucune église pour le soutenir ni organisation pour financer sa campagne, mais cet homme s’appuyait sur le bras tout-puissant du Seigneur. Fullerton ne pouvait rester longtemps sur place, contraint de retourner en Chine. C’est donc à contrecœur qu’il partit lorsque l’évangéliste arriva. C’est dans le hall d’une école du dimanche de l’église baptiste de Vivian Street, à Wellington, que se tint la première réunion.

Le premier message donné par Smith Wigglesworth « Revêtir la puissance et les dons de l’Esprit » montrait que le Saint-Esprit est une vraie personne et qu’Il est promis à tous les croyants. Tout croyant a l’opportunité de demander au Saint-Esprit de vivre en lui, car nous ne pouvons vaincre le péché sans Lui. C’est lors d’une de ces réunions que l’on entendit pour la première fois le phénomène du parler en langues. Les personnes se pressaient dès le matin pour assister aux réunions. Très rapidement, ces réunions durent avoir lieu dans l’église principale, qui devint à son tour trop petite pour contenir la foule de personnes. Immédiatement, beaucoup de personnes s’opposèrent aux manifestations des dons de l’Esprit, car les gens parlaient de nouvelles langues incompréhensibles d’un point de vue intellectuel.

Des guérisons miraculeuses eurent lieu lorsqu’il pria pour des enfants difformes et malades. On amena un homme tuberculeux et décharné, qui avait été complètement mis à l’écart, son cas étant considéré comme désespéré. Il était dans le coma. L’évangéliste le regarda et lui mit un coup de poing au milieu de la poitrine. Son cœur s’arrêta de battre, et le médecin qui était à ses côtés s’écria : « Vous l’avez tué, son cœur s’est arrêté de battre, vous l’avez tué ! » Sans prêter attention, l’évangéliste continua à prier pour les autres personnes quand, soudainement, l’homme se leva, plein d’énergie et glorifia le Seigneur la tête haute en sortant de l’église.

Les réunions du soir avaient lieu à l’hôtel de ville Wellington. Les foules passèrent de 800 à 1 600 personnes, puis à 3 000 le troisième soir. Dès ce moment, il fallut refuser des personnes tous les soirs. Au moins 1 000 personnes ne purent entrer au cours de l’une de ces soirées. Smith Wigglesworth prêchait essentiellement la guérison divine. Les mots qui revenaient le plus souvent dans ses discours étaient : « CROIS SEULEMENT ! »

Le Pasteur Roberts fit cette remarque : « 1 100 personnes malades et souffrantes sont venues, et on a prié pour chacune d’entre elles. Smith Wigglesworth a nommé trois autres personnes pour l’aider : le pasteur Roberts, M. Lovelock et le révérend Catchpole, qui était un ministre baptiste. Toute la pièce était imprégnée d’une puissance vivante et toutefois indéfinissable. Des centaines de témoignages, oraux et écrits, ont été donnés, attestant que toutes sortes de maladies ont été guéries et que des démons ont été chassés.

Beaucoup parlaient de l’importante élévation spirituelle qu’ils avaient reçue. Le réveil de Wellington a été un véritable réveil opéré par le Saint-Esprit. Voici quelques statistiques montrant des parallèles par rapport aux œuvres que l’on trouve dans la Bible : deux milles personnes ont donné leur vie à Christ ; des centaines de personnes ont été guéries par imposition des mains ; des miracles de guérison se sont produits par le biais de mouchoirs ; des esprits impurs ont été chassés ; il y eut beaucoup de joie dans la ville ; de nombreuses personnes ont été ensuite baptisées d’eau ; environ huit cents personnes ont été ensuite baptisées du Saint-Esprit, avec le signe du parler en langues.