À qui profite le crime ? Les conséquences de l'absence du père



Dieu nous a créés pour vivre en famille. Quand quelqu'un manque, le lien est brisé. Ce n'est pas une fatalité, ce n'est pas irrémédiable. Cependant, nous devrions toujours tout faire pour ne pas être à l'origine de cette cassure.

Un vieux professeur se promenait dans une forêt accompagné de l'un de ses étudiants. Tout à coup, il s'arrêta pour lui montrer quatre plantes. La première venait à peine de sortir du sol. La deuxième, encore petite, s'était déjà enracinée. La troisième était déjà un petit buisson. La quatrième était devenue un arbre.

Le professeur dit à l'étudiant : "Déracine la première plante." Il le fit avec deux doigts.

"Maintenant la deuxième". Il le fit encore facilement.

La troisième était bien plus difficile ; il lui fallut toute sa force pour la déraciner.

"Et la quatrième ?" demanda le professeur.

Toutefois, le jeune n'arrivait même pas à secouer la plante devenue un arbre.

"Tu vois, expliqua le professeur, au départ nos mauvaises habitudes sont faciles à déraciner. Cependant, si nous les laissons, elles croissent, et cela devient de plus en plus difficile de les déraciner."

De la même façon, il est bien plus simple de résoudre un problème dès qu'il survient que lorsqu'il a déjà pris de l'ampleur. Notre société est experte à dépenser des milliards d'euros pour résoudre des problèmes qu'elle a elle-même créés et qu'elle aurait pu éviter.

Si nous commençons à comprendre l'importance de la famille, et que nous mettons tous nos moyens pour la préserver et la fortifier au lieu de la dégrader, les résultats à l'arrivée seront bien meilleurs. Sinon cela produira ce que nous n'aurions jamais voulu, à savoir :

1. La pauvreté

Les enfants de familles sans père ont cinq fois plus de probabilités de vivre dans la pauvreté. Une étude a montré que 7,8 % des enfants vivant avec leurs parents mariés vivaient dans la pauvreté. Pour les enfants de mères célibataires, 38,4 % vivaient dans la pauvreté.

Près de 75 % des enfants vivant dans des familles sans père expérimenteront la pauvreté avant l'âge de onze ans. Seulement 20 % des enfants vivant dans une famille ayant leurs deux parents connaîtront la pauvreté.

2. Abus de drogues et de l'alcool

Les enfants de familles sans père ont un risque beaucoup plus élevé de devenir dépendants de drogues. Les enfants qui vivent sans père ont 4,3 fois plus de risques de commencer à fumer dès l'adolescence.

3. Manque de santé physique et émotionnelle

Les mères célibataires ont plus de risques de mettre au monde des bébés ayant un faible poids à la naissance, provoquant des problèmes de santé chez le nourrisson. Une étude sur 6 000 enfants a démontré que les enfants provenant d'un foyer sans père, avaient plus de problèmes physiques ou mentaux que ceux appartenant à des familles ayant leurs deux parents. Par ailleurs, il a été révélé que, dans ces familles monoparentales, les garçons avaient plus de maladies que les filles. Ces enfants avaient également entre deux et trois fois plus de risques d'avoir des problèmes émotionnels ou comportementaux.

Trois suicides d'adolescents sur quatre ont lieu dans des familles où un parent est absent. 63 % des suicides de jeunes concernent ceux issus de familles sans père. 90 % des enfants fugueurs ou qui se retrouvent à la rue, sont des enfants de familles sans père.

Un enfant sans père a 24,3 fois plus de risques de fuguer pendant son enfance. Une fille sans père a 6,6 fois plus de probabilités de devenir mère avant l'âge de vingt ans. Un enfant qui vit avec une mère célibataire a 33 fois plus de risques d'être abusé pendant son enfance. Il a aussi 73 fois plus de probabilités d'être tué qu'un enfant d'une famille où les deux parents sont présents.

4. Éducation

Dans une étude menée sur 25 000 enfants, ceux qui vivaient dans une famille monoparentale avaient des moyennes de notes inférieures, un niveau d'absentéisme plus élevé et des aspirations plus basses pour la suite de leur éducation que les autres enfants. Un enfant sans père a 6,6 fois plus de probabilités de quitter l'école tôt, sans diplôme. Les enfants de couples divorcés manquent plus souvent à l'école, présentent plus de signes d'anxiété, d'agressivité ou de repli sur soi.

5. Crime

Les enfants de familles monoparentales risquent plus d'avoir des problèmes avec la justice. Les enfants sans père ont 15,3 fois plus de probabilités de finir en prison pendant leur adolescence. 70 % de jeunes criminels dans des centres de correction pour jeunes viennent de foyers sans père. 85 % des jeunes qui se trouvent en prison ont grandi sans père. 80 % des violeurs motivés par la colère viennent de maisons sans père. Les enfants sans père ont 10,8 fois plus de probabilités de violer quelqu'un.

De plus : 40 % des mères disent avoir empêché le père de rendre visite à ses enfants pour punir leur ex-mari/concubin.

50 % des mères ne voient aucune valeur dans le fait que le père garde le contact avec ses enfants. Après une séparation, elles ne comprennent pas pourquoi il devrait continuer à les voir.

En réfléchissant sur ces chiffres, on peut se poser la question pourquoi notre société continue-t-elle à se détruire à petit feu ? À qui profite la déstructuration de l'être humain ? Et pourquoi ? À qui profite le crime ?"


29-03-20145688

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