Etendre les limites de la possibilité



Chaque jour, quand je me lève, c'est Noël dans mon cœur. Je suis impatient de passer un nouveau jour avec le Seigneur. La tête levée en direction de la montagne, une grande tasse de café à la main, j'anticipe ce que Dieu va faire dans ma vie et dans mon église.

SEMEZ CE QUE VOUS VOULEZ RECOLTER

Peu importe mon planning, je trouve du temps pour jouir de ma famille. Quand on convoque une réunion du personnel, je remercie Dieu en avance pour ces hommes, mes collaborateurs - les meilleures personnes au monde. Mon coeur se répand à nouveau en gratitude et en remerciements pour le Seigneur Jésus-Christ et la personne du Saint-Esprit.

Cela semble-t-il un peu sentimental ?  Croyez-moi, c'est vrai ! Parce que je crois que dans chaque domaine de la vie, on récolte ce que l'on sème.

Dieu m'a confié une seule vie. Je ne peux en perdre un seul instant. C'est un tel privilège de faire partie de l'équipe de Dieu. J'ai toujours des rêves et des plans pour demain, mais aujourd'hui est mon centre d'intérêt. Je ne veux jamais me retrouver dans la position de regarder en arrière et me demander : "Et si ?" Maintenant, c'est ce qui importe.

Beaucoup de gens vivent dans ces deux mots lorsqu'ils partent à la retraite. "Et si ?" Les jeunes qui échouent dans le sport disent : "Et si ?" Donny Moore, un ancien lanceur de l'équipe des California Angels, se donna la mort en 1989, à cause d'un lancer décisif qu'il manqua lors d'un match de barrage deux années auparavant. Il avait trop de "et si ?" dans sa tête. Je donnerai toujours le meilleur de moi-même afin de ne jamais être une victime du ”si”.

Je vois des gens avec de faibles moyens accomplir des exploits monumentaux pour Dieu. J'observe ceux qui ont de l'abondance et me demande si un jour ils se poseront la question "et si ?". Nous avons reçu la promesse que "la joie du Seigneur est notre force." Cela n'a rien à voir avec la conjoncture économique ; "l'abondante joie" vient de la vraie source : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Je crois que lorsque je prépare chaque jour mon cœur à "semer" des semences du fruit de l'Esprit, j'en récolterai des bénéfices abondants.

Il ne figure aucune condition dans la Parole de Dieu concernant Sa promesse de "joie inexprimable et plénitude de gloire". Si vous la semez, je vous garantis que vous la récolterez, en toutes choses ! "Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas" (Galates 6:7-9).

Ce que vous voulez récolter demain, vous le plantez aujourd'hui. Ce que vous voulez recevoir, vous commencez à le donner. Si vous avez besoin d'inspiration, commencez à inspirer quelqu'un d'autre.

Souvent, quand je me prépare à prêcher ou que je suis devant le pupitre ou encore lorsque je m'adresse à une église ou à une grande convention, je me dis : "Qui a le plus besoin d'entendre ces paroles ?" La réponse qui surgit habituellement est : "Moi !"

Les gens veulent deux choses : l'amour et le bonheur. Semez-les et vous les récolterez ! Et le meilleur endroit pour le faire, c'est de trouver une personne ayant besoin de notre Seigneur. Semer des semences de l'amour et de la joie de Christ et attention ! L'amour et la joie, comme un boomerang précis, reviendront tout droit vers vous. De plus, vous aurez une autre personne à amener avec vous dans la gloire.

Ce principe du "semer et récolter" possède une fâcheuse face B. Si vous semez de la discorde, du jugement, des critiques et de l'incrédulité, vous récolterez la même chose. La réponse que Jésus donna peut sembler sévère : "Ne juge pas afin de ne pas être jugé."

Vantez-vous de ceux qui sont chers à votre coeur et de ceux qui ne le sont pas ! Encouragez vos leaders et faites l'éloge de vos ennemis. Dans Son sermon sur la montagne, Jésus dépeignit un joli portrait du béni ! Et le salaire de la bénédiction : "Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux" (Matthieu 5:12).

 

FAITES DE CHAQUE JOUR UN CHEF-D'OEUVRE

La vie peut ressembler à un magnifique édredon fait maison. Une partie du coloris est brillante et audacieuse, une autre partie est douce et constitue le décor de fond. Pendant les années où l'édredon est assemblé, un curieux ne verrait que le dessous, avec les fils et nœuds attachés, pendant sur les côtés, ainsi que les morceaux de tissus inachevés, les fils à tricoter et à broder peut-être emmêlés et en désordre... Pourtant, petit à petit, l'édredon prend forme dans les mains de son créateur. Le processus prend du temps, mais la beauté se développe pendant son déroulement.

On raconte une très vieille histoire au sujet d'une petite-fille qui rendait visite à sa grand-mère. Celle-ci fabriquait un de ces fameux édredons pour sa dernière petite-fille. Quand la petite fille de dix ans regarda l'édredon, elle fut déçue. "Grand-mère, c'est pas beau. Il n'est pas comme celui que tu as fait pour ma grande sœur !".

La grand-mère souleva calmement l'édredon et le retourna. L'enfant avait regardé du mauvais côté.

Cela ressemble à ce que les gens font. De la face inférieure des cieux, il arrive que les nœuds soient dans nos estomacs, quand les fils sont si tendus qu'ils pourraient rompre à tout instant, quand les couleurs sont fades et le décor grisâtre, à l'aspect lugubre. Il est l'heure de se rappeler que nous, en tant que création de Dieu, nous sommes "faits merveilleusement", et qu'étant Sa création, nous sommes destinés au trône. Du côté de Dieu, selon le concept révélé en Ephésiens, nous sommes en train de devenir ce que nous sommes déjà "en Christ". Complets. Terminés. Parfaits ! Ne soyez jamais contrôlés par les circonstances extérieures, mais par les sources intérieures.

Le général Mc Arthur, lors d'une interview enregistrée, déclara qu'il pouvait affirmer quand les gens étaient en train de vieillir - ils se réjouissent davantage du coucher du soleil que de son lever. Sans vouloir contredire le vieux patriote, je préfère toutefois le lever de soleil, et je le préfèrerai toujours ! Chaque individu, formé par mon Père Dieu, introduit l'aube d'un nouveau jour, avec une fraîche opportunité de Lui présenter un autre chef-d'oeuvre.

 

DEVENEZ MEILLEUR, NON AMER

Le visage et le dos balafrés, un jeune adolescent, victime d'abus dans les cités et de la haine d'un beau-père, se tenait debout dans notre parking et témoignait de la façon dont notre ministère de bus avait apporté l'espoir dans son monde endommagé. Il porte les cicatrices du passé, mais il est à l'école de nuit, travaillant la journée dans deux restaurants afin de pouvoir devenir ce que Dieu veut qu'il soit. Son amour pour ce ministère lui donne une détermination à se préparer pour aller chercher d'autres enfants du ghetto, pour leur partager l'espoir et l'amour. Amer ? Il avait toutes les raisons de l'être. Cependant, à travers l'amour des gens pour les perdus et les nécessiteux, il découvrit une meilleure voie. Il dit : "Je suis à la poursuite d'une voie plus excellente. Je ne peux pas encore écrire "excellent", mais avant peu je le saurai. Toutefois, je peux pratiquer l'excellence dans tout ce que je fais. Le Pasteur dit que le passé n'a pas d'avenir. Je fais de ma vie un chef-d'oeuvre de supériorité et non d'infériorité. Que Dieu soit loué !"

Paul vécut beaucoup d'expériences négatives qui se révélèrent positives. Il rêva de prêcher en Espagne, et son rêve l'amena à une cellule de prison romaine. Comme nous, Paul n'a jamais rencontré Jésus en personne, mais sa foi était si ferme qu'il a enduré la torture et la prison pour la cause de l'Evangile.

Une partie du secret de Paul réside dans son temps Selah. Voici un homme brillant qui n'avait jamais assez de la Parole qu'il connaissait. Il étudiait diligemment, même en prison. L'apôtre était âgé et au bord de la mort, à cause de la persécution à l'ère de Néron. Seul et en proie au froid dans sa cellule, il écrivit à son fils en la foi : "Quand tu viendras, apporte le manteau que j'ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, surtout les parchemins" (II Timothée 4:13). Le vieux prophète voulait étudier. Il avait besoin du manteau pour se réchauffer. Les livres étaient des rouleaux de papyrus et les parchemins , en peau de vellum utilisé pour les documents précieux, ses copies de portions de l'Ancien Testament. Quel exemple de transformation du pire en meilleur !

 

VIVEZ VOTRE VIE DANS LA VOLONTE DE DIEU

Comment connaître la volonté de Dieu et quelle est la différence entre un appel et un fardeau, sont les questions qui arrivent fréquemment sur mon bureau.

Je crois que Dieu veut que nous vivions dans Sa volonté. Ce n'est pas un endroit si compliqué. Dieu ne tire aucun intérêt à éclipser sa volonté de notre vue. La majorité de Sa volonté est déjà révélée.

Il est bien connu que Dieu veut qu'aucun ne périsse. Si une personne est née de nouveau, elle a commencé à tenir compte de la Parole de Dieu en Le prenant au mot, et en recevant la vie éternelle. Nous sommes appelés à apporter la Bonne Nouvelle à ceux qui ne connaissent pas le Seigneur ni Sa grâce salvatrice. Quand les gens partagent leur foi, ils font la volonté de Dieu.

Aucun mystère n'entoure les paroles de Michée, dans l'Ancien Testament : "On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l'Eternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu."

Quand nous prenons la connaissance que nous avons et nous l'approprions, nous vivons dans la volonté de Dieu.

J'ai entendu des jeunes dire, dans une université biblique, qu'ils assimilaient la volonté de Dieu à s'engager dans le service. Ils ne sauront jamais où ils pourraient être placés. Je leur dis que la volonté de Dieu ne nous guide jamais là où la grâce de Dieu ne la précède pas. Nous avons été gagnés pour le Seigneur par l'amour et non par la force - et ce même amour dirige.

J'ai partagé que Dieu m'a spécifiquement appelé pour travailler dans le ministère. Son appel n'était pas mon oeuvre. J'ai accepté l'appel. Je savais que c'était la volonté souveraine de Dieu pour ma vie. J'ai aussi expérimenté que l'appel de Dieu vient avant les fardeaux qu'Il place dans notre coeur.

La Bible nous raconte en Actes 8, une réunion de réveil que Philippe dirigeait en Samarie. Les gens étaient sauvés. Il y avait tant de nouveaux convertis que les apôtres envoyèrent Pierre et Jean pour aider à s'occuper des nouveaux croyants. Au beau milieu de la campagne évangélique, Philippe reçut un appel du Seigneur pour aller dans le désert de Gaza où il ne fallait s'attendre à aucune densité de population. Philippe n'avait aucun fardeau pour cette région, mais il répondit à l'appel de Dieu en y allant. Après qu'il soit arrivé, il trouva un eunuque éthiopien en train de lire la Parole de Dieu et il l'aida à La comprendre.

Je me méfie lorsque j'entends des gens dire qu'ils sont en train de répondre à un fardeau. Les fardeaux ont une façon de changer d'épaule.  Un appel de Dieu est irrévocable. Vivre dans la volonté de Dieu, c'est vivre pour Lui aujourd'hui, faire ce qui est déjà révélé et Lui faire confiance qu'Il révélera le reste. Il le fera ! Je le sais parce que lorsque j'étais un jeune évangéliste, j'avais l'habitude de recevoir un fardeau pour chaque lieu où je prêchais. J'étais remué à l'intérieur. J'aimais les gens. J'ai vu l'opportunité. Je savais que c'était ma place. Cela s'est produit à Beyrouth, à Londres, en Inde, aux Philippines et dans beaucoup de villes américaines. L'appel de Dieu ne m'amena dans aucun de ces endroits pour Le servir dans une église. Il se trouva que Sa volonté était des lieux pour lesquels je n'avais aucun fardeau: Davenport et Phoenix. Ce n'est qu'après avoir répondu à Son appel que je reçus  le fardeau et maintenant je suis dans le repos avec la pleine assurance  que je suis en train de vivre dans la volonté de Dieu.

 

APPROCHEZ-VOUSDEDIEU SANS INTERMEDIAIRE

Il n'y a pas de plus forte sensation que d'amener une personne à Jésus. Cependant cette émotion forte se manifestera chez cette dernière uniquement quand elle aura eu son expérience personnelle avec Dieu.

L'histoire de la femme près du puits illustre bien cela. Jésus, notre créateur, est intimement impliqué dans chaque domaine de nos vies. Il connaissait très bien cette femme samaritaine. La Bible nous raconte que lorsque Jésus devait passer par la Samarie, Il connaissait déjà le triste passé de cette femme, ses besoins comme ses manquements, avant même de la rencontrer. Elle Lui offrit un verre d'eau. Il lui répondit : “Si tu connaissais le don de Dieu et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive" (Jean 4:10). Jésus savait que son problème n'était pas simplement un problème relationnel ni une question du nombre de maris qu'elle eut, mais qu'il était lié à des symptômes de son désir inconscient, qui n'est donné que par Dieu, d'avoir une relation éternelle. Elle a pris l'eau vive et est devenue à l'instant même un ministre pour annoncer de bonnes nouvelles.

“Venez voir cet homme” disait-elle à ses amis. Ils savaient qu'elle avait fréquenté plusieurs hommes, mais cette fois-ci c'était différent, car elle était différente. Ils sont venus et ils ont cru. Comment ? “ Grâce à la parole de cette femme.” Par l'intermédiaire de cette femme et d'autres gagneurs d'âmes, les gens voient Dieu à travers les yeux d'autrui et par la puissance du Saint-Esprit. L'histoire ne se termine pas là. L'évangile de Jean dit : “Un plus grand nombre crurent à cause de Sa parole” On nous montre ici qu'ils ont cru par l'intermédiaire de cette femme, mais cela a également été confirmé par une expérience personnelle que chacun eut avec Jésus. “Puis ils dirent à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons, car nous l'avons entendu nous-mêmes et nous savons qu'Il est vraiment le Sauveur du monde” (Jean 4:42)

Quand nous amenons les gens à Christ, il est essentiel qu'ils le rencontrent face à face et qu’ils remarquent que, nous aussi, nous le connaissons intimement.

Je ne nierai jamais la puissance qui réside dans la révélation qui nous est transmise par une personne. Je l'ai expérimenté et je sais à quel point cela est vrai. Cependant, quand nous arrivons au point de refuser tout ce qui n'est pas de premier cru, tout se met en place au sujet de qui Il est et “la connaissance que nous avons de Lui est de premier cru.”

Job l'a compris quand il a écrit : “Mon oreille avait entendu parler de Toi, mais maintenant, mon œil T'a vu.” (Job 42 :5) C'est une chose d'entendre ou de lire au sujet de Dieu, et c'en est une autre d'avoir une réelle expérience personnelle avec Lui.

Ces principes m'ont aidé dans ma marche avec le Seigneur. Ils peuvent paraître trop simple, pourtant ils fonctionnent.

J'aurais aimé être reconnu en tant que champion des gagneurs d'âmes et des prédicateurs de la Parole de Dieu. Je veux qu'Il soit sur les grandes routes et les petits sentiers de ma vie, pour me guider, me diriger, me corriger et m'encourager.

J'aime tellement Le voir étendre Sa main vers moi pour me façonner et me remplir de Sa présence. Je ne cesserai  jamais de chercher à pourvoir à des besoins et à donner de mon nécessaire.

 

Chaque jour m'est donné pour que je devienne un chef d'œuvre. C'est pour cela que je ne peux pas être amer. Je ne peux pas l'être quand je cherche à suivre Sa volonté et que mes révélations me viennent directement de Lui. J'encourage chacun à faire de même. Avec Christ, tout est possible !


26-02-20147039

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