Le Temple de Baal sera érigé prochainement à New York et à Londres



Dans une tentative de « préserver l’histoire », deux répliques exactes de l’arche de quinze mètres de haut qui était placée à l’entrée du temple, seront érigées en avril 2016, l’une à Times Square à New York City et l’autre à Trafalgar Square à Londres.

Je réalise que le titre de cet article sonne faux, mais c’est pourtant la réalité. Le Temple de Baal (également connu sous le nom de Temple de Bel) était un point de repère mondialement connu, localisé à Palmyre en Syrie. En août 2015, ce temple fut détruit par ISIS, et une bonne partie du monde était frappée de terreur devant la perte de « cet héritage culturel ».

Dans une tentative de « préserver l’histoire », deux répliques exactes de l’arche de quinze mètres de haut qui était placée à l’entrée du temple, seront érigées en avril 2016, l’une à Times Square à New York City et l’autre à Trafalgar Square à Londres. Inutile de dire qu’un grand nombre de personnes sont plutôt perturbées par cette annonce. Dans l’époque antique, le sacrifice d’enfants et les orgies bisexuelles étaient une pratique commune sur les autels de Baal, et maintenant nous plaçons un monument d’adoration à ce faux dieu au cœur même de notre ville la plus importante.

Lorsque je suis tombé sur cette histoire, je pouvais à peine y croire. Cependant, ce n’est pas une simple rumeur Internet. Ceci fut rapporté par le New York Times. Le mois prochain, le Temple de Baal arrivera à Times Square. Les reproductions de l’arche de quinze mètres qui formait l’entrée du temple seront installées à New York et à Londres, un hommage à la structure de deux mille ans que l’État Islamique a détruite l’an passé dans la ville syrienne de Palmyre, une ville qui a atteint son sommet dans le IIe et IIIe siècle après Jésus-Christ, enragé le monde, promouvant les érudits et conservationnistes.

Un grand nombre d’organisations non gouvernementales sont maintenant en train de cataloguer et recenser les sites endommagés du patrimoine culturel dans la région. Bien sûr, la plupart des Américains non religieux ne comprennent pas qui était Baal, et ne s’en soucient guère non plus. Toutefois, la vérité est que beaucoup de ces éléments de l’adoration antique de Baal sont en train d’être reflétés dans notre société en 2016.

Ce qui suit est un extrait d’un excellent article de Matt Barber : L’adoration rituelle de Baal, en somme, ressemblait un peu à cela : des adultes étaient réunis autour de l’autel de Baal. Des enfants étaient brûlés vifs, offerts en sacrifice à la déité. Au milieu de cris effroyables et de la puanteur de la chair humaine carbonisée, les adeptes — hommes comme femmes — s’engageaient dans des orgies bisexuelles. Le rituel de convenance fut conçu pour produire la prospérité économique en demandant à Baal d’apporter la pluie pour la fertilité de la « mère nature ». Les conséquences d’un tel comportement — grossesse et naissance d’enfants — et le fardeau financier associé d’une « parentalité non planifiée » étaient facilement compensés. L’on pouvait soit choisir de s’engager dans un comportement homosexuel - avec le sacrifice d’enfants disponibles à la demande - soit prendre simplement part à une autre cérémonie de fertilité pour « mettre fin » à l’enfant non désiré.

Le libéralisme moderne dévie un peu de son prédécesseur antique. Tandis que ses rites macabres ont été aseptisés avec des fleurs et des termes artistiques euphémiques, ses principes et pratiques de fond demeurent néanmoins étrangement similaires. Ainsi, si nous tenons compte des sacrifices d’enfants et de l’immoralité sexuelle dans lesquels nous sommes engagés aujourd’hui, c’est peut-être normal pour nous d’avoir un Temple de Baal à Times Square.

Dans le monde antique, les noms de Baal et Bel étaient souvent interchangeables, et tous deux se retrouvent dans l’ancien dieu babylonien Marduk. Ce qui suit est extrait de Wikipedia : « Bel » a commencé à être spécifiquement utilisé pour le dieu babylonien Marduk et lorsqu’on le trouve dans des noms personnels assyriens et neo-babyloniens ou mentionné dans des inscriptions dans un contexte mésopotamien, il peut habituellement être pris comme référent à Marduk ou aucun autre dieu. De la même façon, « Belit » se réfère sans aucune ambiguïté à l’épouse de Bel-Marduk, Sarpanit. Toutefois, la mère de Marduk, la déesse sumérienne appelée Ninhursag, Damkina, Ninmah et d’autres noms sumériens, était souvent connue comme « Belit-ili » ‘Lady des dieux » en akkadien.

Selon une recherche publiée par Bruce W. Warren et John A. Tvedtnes, Marduk était un « dieu chasseur » que l’on croit être le fondateur de la Babylone antique, selon les anciennes traditions babyloniennes. Le nom akkadien Marduck provient du nom sumérien MAR.UTU, un dieu chasseur. On dit qu’il a dirigé une révolte des dieux contre ses parents, après laquelle il fut intronisé comme roi des dieux. Dans la tradition babylonienne, c’est lui qui a fondé Babylone (babilu, « la porte des dieux »). Son temple à Babylone portait le nom de E.SAGILA, « maison qui élève la tête », et la tour qui lui est associée fut appelée en sumérien Etemenanki, « maison de la fondation du ciel et de la terre ».

La similarité avec la tour de Babel est manifeste. Si vous connaissez bien le livre de Genèse, cela vous rappellera Genèse 10:9 où l’on apprend que Nemrod fut « un puissant chasseur devant le Seigneur ». Une ancienne tradition juive identifie spécifiquement Nemrod comme celui qui a construit la tour de Babel. Outre Marduk, d’autres noms du monde antique liés à Nemrod incluent Ninurta, Gilgamesh, Osiris, Dionysus, Apollo, Narmer et Enmerkar. En partie huit de cette étude, nous avons examiné la preuve que Nemrod était connu en Égypte sous le nom de roi Narmer, qui fut ensuite déifié en tant que dieu Osiris, le seigneur du monde souterrain. En partie cinq, nous avons examiné la preuve que Nemrod était connu chez les Sumériens antiques comme le grand roi Enmerkar qui tenta de construire une gigantesque tour aux dieux dans l’ancienne cité d’Eridu, une ville réputée être la « Babylone » originale par l’historien Berossos. Traditionnellement, la tour de Babel a été associée à Nemrod, et les commentaires juifs aussi bien que l’historien juif Josephus semblent très emphatiques sur ce point. Selon le nom sumérien Enmer-kar, le suffixe « kar » signifie « chasseur », et donc « Enmer-kar » est en fait « Enmer le chasseur », tout comme Nemrod est réputé être le « puissant chasseur », en Genèse 10. Par ailleurs, Enmerkar est appelé dans la liste du roi sumérien « celui qui a construit Uruk », exactement comme Nemrod est décrit en Genèse 10:10 comme ayant un royaume qui commença à « Babel (Eridu) et Erech (Uruk)… dans le pays de Schinear. » Après la mort d’Enmerkar, on commença à l’honorer dans un mythe sumérien en tant que Ninurta, le héros semi-divin, et ce culte évolua pour devenir le grand culte de Marduck, lequel devint la religion d’Etat de Babylone après les conquêtes et innovations religieuses de Hammarubi.

Selon certaines traditions, le premier Franc-maçon fut Nemrod. Il créa le tout premier « Nouvel Ordre Mondial » dans le monde après le déluge, et presque tous les dieux principaux de la Babylone antique, la Grèce et Rome retrouvent finalement leur origine en lui ou dans des traditions autour de lui. Toutefois, pour beaucoup d’occultistes contemporains, l’histoire de Nemrod est loin d’être terminée. Un grand nombre de sociétés secrètes et de groupes occultes ont certaines traditions qui leur disent que Nemrod/Marduk/Osiris/Apollo/Ball ressuscitera un jour et règnera une fois encore sur le monde.

De nombreux érudits bibliques croient que l’antéchrist sera un Nemrod ressuscité ou qu’il lui sera associé d’une certaine façon. Afin d’examiner plus profondément ce point de vue, je vous recommande The Second Coming of the Antichrist de Peter Goodgame et Babylon Rising de Rob Skiba. Gardant à l’esprit ce que nous avons appris précédemment, serait-il possible que nous soyons finalement en train d’ériger un temple pour l’antéchrist à New York City le mois prochain ? Si vous n’êtes pas religieux, je sais que tout cela peut paraître très étrange. Cependant, il y a des occultistes qui prennent ces choses très au sérieux, et rien d’une telle ampleur ne peut prendre place ni à Times Square ni à Trafalgar Square par accident. Des gens vraiment très puissants ont fait en sorte que cela se produise, et peut-être que quelqu’un devrait leur demander quelles sont leurs intentions.

 

Michael T. Snyder est l’éditeur de The Economic Collapse Blog et l’auteur de The Beginning of the End.


31-03-201614425

Ça peut vous intéresser…

A voir aussi :