Les Suisses disent non à l'assistanat de l'État



Invités à se prononcer sur le choix de vivre de l’assistanat en profitant des aides de l'État ou privilégier la valeur travail, les Suisses n’ont pas hésité à manifester leur préférence.

Ce dimanche, ils ont massivement dit « non » à la création d'un « revenu de base inconditionnel » (RBI) pour tous, salariés ou sans emploi.

Les résultats parlent d’eux-mêmes. Ce sont près de huit personnes sur dix, soit selon les résultats définitifs 76,9 % qui ont dit « non » à ce projet.

Il proposait de verser chaque mois à tous les Suisses ainsi qu’aux étrangers vivant dans le pays depuis au moins cinq ans, une somme de 2 500 francs suisses (2 260 euros) par adulte, qu'il ait ou non déjà un emploi, et 650 francs suisses pour chaque mineur. 

Pour rappel, en 2012 déjà, face à la baisse de leur compétitivité au niveau international, les Suisses avaient refusé d’augmenter de deux semaines la durée de leurs congés payés.

Contrairement à certains en France qui veulent toujours plus d'assistanat, les Suisses ont démontré leur attachement à la valeur travail. Le rejet de ce revenu sans condition par la population suisse semble s’apparenter à ce verset des écritures qui déclare que « si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus « (2 Thessaloniciens 3:10). Voilà encore une preuve que dans certains endroits le niveau des mentalités et des consciences est différent de celui qui règne dans nos parages... 

 


08-06-2016343 Travail
Tags :  Dépendance, Société, Travail
  • Hadaya
    23/06/2016

    Wouaouh! j'espère qu'un jour en France on en arrivera là ...